Bien enchâssé dans les rangées de vignes qui courent vers le sommet de ce coteau calcaire, Saint-Seurin attend votre visite.
C’est un joli petit village aux origines très anciennes.
Les vestiges remontent à l’époque Gallo-Romaine.
Au Moyen-âge, Saint-Seurin de Cadourne est un relais sur la route de Compostelle.
Le chemin de Compostelle arrive à la Chapelle de Cadourne.
Les pèlerins, venus par l’eau, descendaient au Port de Mapon et au Port de la Maréchale.
Là, leurs activités se sont très vite orientées vers la culture de la vigne. Le terroir y est excellent, il résulte en fait du dépôt de graves garonnaises acheminées par le fleuve qui ont buté contre un socle calcaire dans la courbe interne de la Gironde. C’est le terrain rêvé pour la vigne.
Déjà en 1740, l’intendant de Guyenne avait classé les terres Saint-Seurinoises « 1er Cru du Médoc » au même titre que Pauillac, St-Julien et Margaux.
Depuis, c’est l’appellation Haut-Médoc qui certifie la valeur des vins issus des 36 propriétés privées.
Une cinquantaine de viticulteurs indépendants, groupés au sein d’une coopérative de vente, vinifient ensemble le produit de leurs parcelles, donnant à « La Paroisse » l’élégance d’un vin élaboré en commun dans lequel les volontés d’excellence s’additionnent.
Saint-Seurin, c’est aussi une entrée estuarienne avec un petit port « La Maréchale » niché dans la courbe du fleuve.
Un petit coin de paradis blotti entre les tamaris et les roselières où il fait bon observer le soleil levant en taquinant une ligne à la main, l’anguille ou le mule des “sardets “.
La quiétude des lieux invite fortement le visiteur à la flânerie au grès des chemins de randonnée qui, partis du port, serpentent entre les vignobles et le fleuve.
Les gîtes et chambres d’hôtes vous recevront pour des soirées agréables et chaleureuses.
Passez nous voir, nous n’avons qu’une ambition : celle de bien vous accueillir et de vous satisfaire !
Le Maire,
Gérard ROI